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TDA/H

Wikipédia : Le TDA/H ou trouble du déficit de l'attention/hyperactivité est un trouble neurologique caractérisé par des problèmes de concentration (TDA) avec ou sans hyperactivité/impulsivité.

Enfants & TDA/H

Il est parfois difficile de voir la différence entre les enfants surdoués et les enfants atteints du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, car il est fréquent que les enfants surdoués souffrent aussi d'hyperactivité. Ceci pose en outre la question de l'adaptation pédagogique générale ou de la prévention éducative à travers cette difficulté d'évaluation des facteurs et des manifestations. En effet dans les deux cas l'enfant présente ces symptômes.

Evolution

Dans 40 % des cas le trouble disparaît à l’adolescence. Pour 20 %, le trouble évolue vers un trouble réel des conduites et/ou une problématique addictive (alcool, drogue…). Enfin, dans 40 % des situations le syndrome persiste avec des répercussions qui restent importantes à l’âge adulte : impulsivité, prises de décision hâtives, manque d’analyse d’une situation, désorganisation… mais aussi troubles relationnels (colères, intolérance au stress, labilité affective…).1)

Adultes & TDA/H

Les critères diagnostiques suggérés pour le TDA des adultes ressemblent très fortement à une description des caractéristiques de l'adulte surdoué.

Neurosciences

FIXME Cette section n'indique pas suffisamment de sources

Le TDA/H serait dû à un déficit en dopamine2)3).

Le déficit en dopamine entraînerait une moindre inhibition. Le déficit de l'inhibition latente cause un envahissement par les stimuli externes, qui devraient être inhibés quand l'individu se concentre pour réfléchir. Cette moindre inhibition était un avantage pour la survie de l'homme préhistorique (c'était un état normal), et l'est encore pour les personnes vivant dans un environnement hostile (réaction rapide impulsive). Cette moindre inhibition favorise les comportements délinquants et toxicomanes.

Les toxicomanies (cocaïne, amphétamine, alcool, opiacés, nicotine) ont pour effet de remonter le taux de dopamine4), et, sans leurs effets négatifs (addictions, risque de symptômes psychotiques, etc), pourraient être considérées comme une forme d'automédication. Leurs effets négatifs contrarient parfois les effets de la remontée du taux de dopamine : par exemple, l'alcool est un désinhibiteur.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

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